Cet article est le transcript et les ressources de l'épisode #23 du podcast Slow Marketing. 🎧 Voici le lien pour écouter l'épisode ! 📮Abonne-toi à la Newsletter pour ne rien louper des prochains épisodes !
Bienvenue dans un nouvel épisode de Slow Marketing, le podcast dédié à la transition environnementale dans le marketing. Dans cet épisode passionnant, je reçois Youen Chéné de Webvert. Ensemble, nous allons explorer les différents moyens de mesurer et réduire l'impact environnemental de ton site internet.
Les ressources
Le transcript
Alors le défi aujourd'hui, c'est vraiment de faire le tour en trente minutes sur la question de la mesure de l'empreinte d'un site web. Mais avant ça est-ce que tu peux te présenter ?
Je m'appelle Youen Chéné, je suis le fondateur de Web Vert. On fait de la réparation de la décarbonation de sites web. Moi, je suis né avec l'informatique dans les années 80 avec les Thomson pour les plus anciens et les plus anciennes. Et je m'intéresse au sujet de la web performance de l'optimisation du site web depuis la fin des années 2000, notamment avec l'association Paris Web qui a lieu en fin de semaine prochaine pour leur faire un peu de publicité.
Et question un peu d'entrée de jeu pour remettre le contexte mais pourquoi est-ce que c'est important de décarboner son site internet ?
C'est important pour pour deux raisons la première c'est écologique en 2023 c'est hyper facile de faire un site qui est très très gros.
Avec des images maxi avec plein de contenu. C'est beaucoup plus facile qu'il y a quinze vingt ans, donc on a une sorte de, on a enlevé toute la friction. Là, on a une sorte d'effet rebond et on se retrouve avec des sites qui vont faire société des serveurs, faire ramer vos mobiles, vos tablettes, vous plaindre que Chrome prenne toute la mémoire par exemple.
Ça va perturber le à la fois savoir une empreinte ça vous faire dire ça rame, je vais changer de mobile et de l'autre côté, ça met aussi de la friction côté utilisateur c'est-à-dire que quand le site est lent quand c'est dur d'avoir l'information ben vous quittez le site, ça s'appelle le taux de rebond en marketing Et le point est que alléger un site, ça permet un de baisser son empreinte environnementale, mais aussi de redonner de la compétitivité.
Il y a des directeurs et directrices marketing. Il y a des fondateurs fondatrices de société qui demandent des sites web qui paient de l'argent, qui payent deux mille, cinq mille dix, mille trente mille cent mille et souvent elles sont pas un site compétitif. Que ce soit en termes de vitesse, de chargement et derrière ça fait des petits impacts, ça descend un petit peu côté référencement, ça augmente le taux de rebond, ça baisse la conversion. Donc il y a les deux enjeux qui sont en fait la même bataille et le même travail à faire derrière.
J'ai envie d'ajouter que ça va très très vite d'avoir un site qui soit lourd. Non seulement bah je t'avoue que la partie technique derrière je maîtrise moins, mais je sais qu'en utilisant des templates ou quoi, ça vient forcément générer plus de pages ou plus de contenu que nécessaire.
Mais moi, c'est un truc que je vois très souvent chez mes clients, c'est le poids des images en fait. On va prendre des images, même prises avec un smartphone sont sont des qualités vraiment beaucoup beaucoup trop bonne pour un site en fait qui n'est pas nécessaire
En fait ouais, c'est vraiment hyper facile actuellement de le faire. On va sortir des images en 6000 x 4000 alors que souvent elles sont affichées en 600 x 400 sur un tout petit sur l'article de blog, j'ai même vu des choses où c'était les images qui devaient dessinées à l'impression d'affiches et c'était affiché sur un écran de smartphone un demi centimètre sur un demi centimètre et donc on vient charger et en mauvaise condition. Les utilisateurs ne voient même pas en fait Et l'autre point, c'est quand vous êtes sur Figma sur Photoshop, c'est très facile de faire un export PNG. c'est l'autre point qu'il a qu'il y a et que euh ben le PNG. C'est bien pour les aplats de couleurs, pour les schémas, pour les logos, pour le logo, le SVG même encore mieux dans pas mal de cas mais pour les photos c'est pas du tout adapté, donc on se retrouve avec des photos qui sont fois, dix fois quinze fois vingt plus grosses à charger pour l'utilisateur qui sollicite tout le toute l'infrastructure et c'est juste parce que c'était l'export par défaut.
Personne n'a voulu être mal intentionné, c'est juste que c'est un réflexe qu'il faut désapprendre.
C'est un sujet que je voulais aborder un peu plus tard, mais vu qu'on est dedans, je pense que je vais l'attaquer tout de suite : les formats des images webP PNG jpeg tu conseilles quoi ? Parce que j'entends un peu tout et son contraire donc je vais avoir le fin mot de l'histoire.
De base les photos jpeg, les logos ou les schémas qui a pas de couleur plus du PNG. On va souvent descendre plus bas. Après il faut comparer des fois quand on est sur des schémas avec du texte, un petit d'image, il faut comparer la chose.
Si vous pouvez passer vos logos en SVG qui sont souvent assez simples, vous allez beaucoup gagner et vous aurez toujours une super lisibilité, que ce soit sur mobile ou sur pour le webP, c'est ça dépend j'habite en Normandie. Euh le point est que [00:04:00] le web P Si vous prenez une tablette de 2016, l'image ne sera pas affichée.
Donc en voulant sur optimiser la consommation, vous allez provoquer du renouvellement de matériel. Alors le matériel c'est entre cinquante et soixante et soixante-dix pour cent de l'impact du numérique au niveau mondial. Et en fait, en voulant optimiser un tout petit pourcentage à la fin, on vient provoquer encore pire derrière.
Et ce qu'on conseille de faire, c'est que vous pouvez avoir du web P. Mais vous pouvez le faire avec directement en code avec Drupal, c'est de pouvoir avoir toujours un mode où il y a du webP et du Jpeg en même temps et comme ça quand la tablette ne supporte pas, on voit le Jpeg. Quand le terminal supporte, il aura la version encore plus optimisée. Le réflexe vient de Google Page Speed. Quand on met son site web, ça nous dit mettez en webP ou même à un autre format qui est encore moins bien supporté. Il faut juste prendre un peu de recul. Ok, si je le fais, je vais gagner un tout petit peu mais je risque de provoquer de l'obsolescence je dirais pas programmé mais structurelle du fait que tout le monde avance et on oublie ce que des anciens portables soit par manque d'argent ou soit par choix tout simplement.
Il y a des personnes qui gardent des portables depuis dix ans quand ils gardent leur frigo ou leur four quoi donc.
Quand on sait que vraiment l'impact du matériel est beaucoup plus important que l'impact de nos usages, il est hyper important de prendre en compte cette donnée là aussi. Enfin, c'est important. C'est important de revoir nos usages. Mais si on a, on ne change pas notre notre relation au matériel. On ne va pas solutionner le problème,
Surtout que c'est maintenant, c'est facile de le faire. Euh les on a atteint un plateau sur le téléphone et les tablettes. ce qu'il y a de mieux c'est l'algorithme encore mieux qu'il y a pour les photos et tout ça une fois que vous changez la batterie et maintenant il y a des aides de l'état pour changer des batteries même vous avez vingt-cinq euros d'aide de l'état directement.
Euh ben vos téléphones ils peuvent durer trois, quatre, cinq ans C'était pas le cas au début des années 2000, entre deux ans Il y avait une énorme différence dans les années deux mille dix. Pardon s'il y avait pas euh maintenant on est arrivé sur un plateau où c'est de moins en moins justifié et souvent les gens maintenant souvent avec les opérateurs renouvelle tous les deux ans les gens poussent jusqu'à trois ans pour pouvoir économiser, s'acheter le mieux et ce et c'est le le vrai enjeu. Mettez une coque sur vos mobiles, ça aide beaucoup.
Revenons au site internet et à la mesure de l'empreinte carbone. Pour préparer ce live j'ai fait le test avec mon propre site. J’ai testé Website Carbon Calculator, Ecograder, Ecoindex, Greenmetrics, j'ai eu des données complètement différentes et je t'avoue que je suis un petit peu perdue. Est-ce que on peut faire le point là-dessus sur qu'est ce qui est utilisé pour calculer en fait cette empreinte carbone ?
Alors ce qui est utilisé principalement pour ces sites là, c'est la bande passante de vos sites web, donc la taille du site web, la taille des images, parce que c'est des sites web de contenu.
Ceux de contenu, ça prend du contenu, ça envoie le même à tout le monde. OK, si vous utilisez par exemple une application comme doctolib ou leboncoin pour les applications françaises, c'est un tout autre fonctionnement où à chaque fois c'est des données différentes qui arrivent. Donc il y a beaucoup plus de calcul côté serveur, là on prend du contenu donc donc la bande passante fait sens.
Par contre on est encore sur un métier qui est jeune. L'informatique ça a cinquante soixante ans ces modèles les premiers datent de deux mille Dix-sept deux mille dix-huit. Donc c'est encore très jeune et on va voir des choses qui vont varier de de des fois du fois huit, voire pour encore plus encore plus haut.
Et je prends par exemple web carbone qui est le plus connu. Entre leur V deux et leur V trois, ils ont divisé leur impact par deux derrière. Après, ce que vous devez savoir, c'est que derrière Ecograder, Website Carbon et plein d'autres sites, c'est le même algo. D’accord en fait Carbone a participé à ce ils ont et C02.JS et l'algo est dessus et les autres réutilisent cette bibliothèque libre que les autres peuvent réutiliser après va rajouter des choses sur de l'UX, sur l'accessibilité de mémoire.
Et globalement c'est la même chose. Après il ne faut pas juste comparer que la la [00:08:00] Il faut aussi comparer l'ensemble des pages du site web. Souvent quand vous faites du référencement, bah vous faites des articles de vous présenter des produits. Il faut aussi regarder tout ça derrière et globalement on a des mesures qui sont scientifiquement faibles.
On va dire en gros ce que ces mesures-là, c'est ce que ça prend, c'est combien consommé l'Internet sur telle année? Combien on a eu de sur telle année ? On fait une division. Sauf que dans combien est-ce qu'on a consommé l'internet ? Avant que, avant que la soit améliorée, la prenait déjà un tiers de la consommation.
Et dessus, il y a de l'IA, il y a plein de sites web de gestion, il y a vos banques. Euh il y a vos assurances, il y a Facebook. Enfin, il y a tellement de choses différentes que on va tout mettre d'un coup. Donc si vous prenez beaucoup de sites internet, ça devrait être bon, mais individuellement, si vous mettez un wattmètre, vous n'aurez pas exactement la même chose derrière.
Et du coup c'est plutôt sous-estimé ou surestimé ?
La vérité c'est qu'on n'en sait rien. C'est que les modèles d'avant deux mille dix-sept surestimés beaucoup après les modèles les plus, ce qui donne le les plus bas. Donc le dernier CO2.JS le dernier le de donne des choses qui sont peut-être sur dans certains cas.
Ce qu'il faut que vous regardiez, c'est quel est le mix énergétique qu'il y a derrière, en gros, si votre si votre web il est hébergé en France, en Suède ou en Suisse, vous êtes sur un un niveau de carbone qui est très très bas grâce au nucléaire, qu'on soit contre ou pour ou grâce au barrage. Par contre si s'est hébergé en Irlande où l'été la consommation des datacenters, c'est 20% de la consommation électrique en Irlande, euh en Allemagne ou pire en Pologne ou dans certaines zones aux États-Unis, là vous aurez un impact qui va passer en gros d'un ratio de 90 à 500 donc à fois cinq fois six derrière. Donc il faut toujours faire attention à ça. Votre site web est pas forcément bien situé, donc il faut regarder toujours le mix énergétique. Après, que ce soit bon ou faux, c'est une approximation.
En physique c'est toujours de l'approximation. Ce qui est important c'est de mesurer une fois de travailler sur le site web et de regarder si avec le même indicateur, j'insiste sur le même indicateur si on a amélioré les choses. Si vous avez un site web de contenu, un site web vitrine de l'e-commerce du blog, avoir un indicateur basé sur la bande passante, ça fait totalement sens.
Si vous utilisez ces outils-là pour mesurer une application de gestion, l'application ça ou l'application mobile que votre société promeut euh c'est pas le bon modèle du tout. Là il faut, ça coûte un peu plus cher, ça demande beaucoup plus d'investissement pour savoir combien ça mesure, mais il y a de plus en plus d'outils pour sur le marché, c'est en train de maturer et la France est leader là-dessus d'ailleurs.
Si je récap je choisis un outil, peu importe lequel parce que aucun n'est parfait, mais c'est juste qu'il faut un indicateur de référence. Je scanne bien toutes mes pages. Et j'essaie de faire le point de manière régulière après avoir fait des améliorations.
Ouais nous par exemple, on vend un abonnement, c'est tous les mois sur les sites web et nous on se le met sur notre propre site web parce c'est de la discipline et on s'est trompé sur des articles de blog avant tel et tel évènement et cetera donc c'est c'est compliqué peut-être un petit mot sur l'ecoindex. C'est ce qui a tout déclenché, c'est 2014, c'est Frédéric Bordage, les premiers livres. Au début, il était tout seul à à promouvoir ça et il a fait un premier modèle. Le premier modèle maintenant, il a sept ans, huit ans, six plus trois neuf ans. Euh, il a neuf ans et du coup, il nous on l'utilise avec parcimonie. Euh, que ça plaise ou pas au créateur de l'éco index, c'est que nous, on le conseille pour l'utiliser, pour aller tailler les thèmes que vous soumettent vos agences ou vos équipes internes. Vous Prenez un thème avec un contenu minimal, il faut il doit avoir A il doit avoir a en éco index c'est pas négociable, ça oblige l'agence à faire quelque chose de plus sain, de plus sobre, parce que l'erreur que vous faites sur le thème il est partout derrière. Par contre si vous voulez évaluer une page avec pas mal de contenu, vous allez vite avoir une mauvaise note.
Nous on le voit dès qu'on a des articles de blog, du vrai texte, beaucoup de textes qui ont mille deux mille lignes qui ont des images qui ont des schémas. Bah le score et bah c des et pour évaluer la pertinence d'un contenu. Nous, on ne l'utilise pas et on ne sait pas l'utiliser. On l'utilise vraiment pour challenger les les parties, thèmes des agences pour savoir si ça progresse ou pas, parce que c'est c'est le seul qui a plusieurs critères, ça regarde la bande passante le nombre de requêtes que fait par exemple, vous ajoutez un marqueur Facebook, un pixel Facebook tout ça, ça fait une requête en plus, Google Analytics que ça fait une requête en plus. Plezi par exemple, ça fait une goutte de requête en plus et cetera à chaque fois que vous ajoutez des points côté marketing, ça ajoute des requêtes et ça va alourdir l'expérience utilisateur. Ça va le gêner au fur et à mesure et le dernier c'est la ce qu'on appelle le DOM, c'est le on va dire le nombre de branches d'arbres sur comment est fait votre contenu et quand vous utilisez sur Wordpress par exemple des builders comme Avada, vous allez avoir beaucoup, beaucoup, beaucoup de branches d'arbres pour rien. Elementor est au milieu.
Elementor je l'ai aussi parce que c'est vraiment le plus connu sur Wordpress c'est ça va être les deux tiers du marché je pense et l'éco index permet de mesurer ça et de s'améliorer. Par contre les chiffres que vous en CO2, en eau que vous donne l'eco index, c'est uniquement de la sensibilisation, ne mettez pas ça dans un rapport.
Les équations comment elle s'est faite c'est pour sensibiliser les gens, pour dire ça pourrait avoir tel impact. Par contre ce n'est pas utilisé dans dans le moindre rapport, c'est pour se rendre compte ou se rendre compte avec des choses un peu plus tangibles. Même si l'équivalent de CO2 c'est compliqué.
C'est des ordres de grandeur pour que ça soit un peu plus tangible.
Ce qui compte voilà votre thème il doit avoir A et vous lâchez pas l'agence tant que ce n'est pas le cas.
Et vous chez Webvert, vous analysez votre site tous les combien de temps en fait?
Nous on le fait tous les deux mois chez Webvert. On n'est pas tant que ça au marketing, il faut produire le contenu quand même. Voilà, c'est ce que je dis souvent aux clients. Ça dépend combien de pourcentage d'employés vous avez qui créent du contenu parce que créer le contenu, c'est le nerf de la guerre.
Euh, et c'est ce qui est intéressant pour les utilisateurs. Nous, on le fait tous les deux mois, on l'a fait début septembre, en août, on ne l'a pas fait. Par exemple, c'est le mois d'août. Je crois qu'on a produit zéro article en août surtout donc c'est pour ça.
Je vois qu'on en a une question. Je vais l'afficher et je vais la lire de Audrey : Est-ce que utiliser Eco Index sur le plan global n'est pas finalement intéressant pour aller encore plus loin dans son éco-conception ?
Moi, je répondrais par la négative et je le re laisserai que sur le thème. Pourquoi ? Parce que sinon ça vous fait faire que des pages qui ont Il y avait beaucoup ça il y a cinq dix ans, des pages où il y avait une photo, quatre lignes, il fallait faire suivant pour la sur la première page, ça permettait de multiplier le nombre de pages vues, ce qui n'a aucun intérêt pour l'utilisateur entre nous.
Et Eco Index va te pousser à faire ça intrinsèquement au vu de comment fonctionne l'indicateur. Alors que si tu veux faire si tu développer du fond euh tu veux amener le lecteur quelque part ? Bah t'aurais une mauvaise note d'Eco Index mais à un moment donné internet, ça sert à transmettre de l'information.
Et même si l'information elle est bien optimisée, t'auras une mauvaise des codex parce que t'as t'as eu un contenu, tu prends un article du fond du monde pour être neutre politiquement. Euh bah oui, que l'article de fond il sera il aura un mauvais score d'Eco Index et ce ne sera pas forcément à cause des indicateurs marketing.
Je rajouterai là-dessus un point référencement aussi parce que l'objectif de de créer du contenu, c'est pas uniquement d'avoir des pages sur internet, c'est aussi d'apporter des informations qui sont utiles pour les utilisateurs. Et là dessus, mine de rien, le fait d'écrire et d'optimiser son site pour le référencement aide énormément parce que ça veut dire qu'on essaie d'apporter une réponse à une question ou écrire sur un sujet qui est recherché. Et ça les contenus euh enfin les pages avec très très peu de contenu Euh pour le coup euh les Google et les autres moteurs de recherche n'aiment pas trop parce que justement ça veut dire que c'est un peu vide coquille vide
Et pour Audrey, je conseillerais à utiliser Google Page Speed tout simplement ça ne donne pas de CO2 et tout ça, mais ça pousse à l'écoconception derrière et là du coup il est un peu plus fair côté global.
Enfin si vous mettez du contenu c'est mieux interprété. Vous pouvez avoir un contenu énorme et avoir un score de 100. C'est juste que le contenu est bien optimisé et n'a pas de problème d'UX pour l'utilisateur, notamment mobile.
On va passer à la question suivante de Antoine : Quels outils recommandez-vous pour évaluer les impacts de sites web autre que les sites de contenu ? C'est vrai qu'on a mentionné que ça ne marchait pas avec les outils classiques, mais si tu si t'as des outils à recommander.
En outil vous avez des petits français avec Scaphandre. Vous avez d'autres outils comme ecolab qui font à peu près la même chose. Il y a de plus en plus d'outils aussi, plus propriétaires comme soft et tout ça, ces outils-là vont repartir des plans serveurs ou de mesure sur vos serveurs. Vous allez mettre des agents qui vont mesurer directement ça. Vous mettez une version de votre logiciel, vous faites des cas d'usage et vous mesurez ce qui se passe. Vous refaites avec le même matériel, la même chose après avoir fait des modifications d'optimisation. Vous regardez si vous avez fait des progrès.
C'est pour ça que je dis que ça coûte plus cher que ça demande plus d'ingénieries et plus d'outillage. C'est actuellement, il n'y a pas de modèle qui recouvre ça et c'est compliqué. C'est de plus en plus compliqué. C'est maintenant qu'on fait une application web application mobile, ça envoie des SMS, ça envoie des mails ça ça appelle des API de d'intelligence artificielle ça des fois ça streame du contenu enfin c'est ils sont de plus en plus compliqués, c'est pas juste.
Je prends une donnée que je mets pas donné et que je présente ce que vous avez chez votre banquier consciemment, même si maintenant ils ont aussi plein d'algo d'intelligence artificielle pour faire des recommandations pour faire de l'anti et tout ça quoi. Donc là, c'est sur mesure et il faut travailler avec des ingénieurs qui savent faire. Il y a de plus en plus d'outils. Et la France est leader dessus. Je répète vas-y.
C'est vrai, c'est intéressant ça. Le point de vue extérieur et général sur la Tech, c'est que la France est un peu à la masse et en retard sur pas mal de sujets, non?
Alors on est en retard au niveau du financement mais après, le problème c'est que la Silicon Valley et le reste du monde, hein, c'est comme New York et tout ça, c'est que si vous prenez la Silicon Valley, c'est la ligue des champions pour le foot Là-bas vous avez tous les informaticiens veulent aller là-bas les investisseurs veulent aller là-bas.
Les créateurs de boîtes veulent aller là-bas donc vous avez forcément le meilleur. Moi quand j'y ai passé quatre semaines, j'ai vu de toutes les nationalités, c'était assez extraordinaire. La France a fait beaucoup de progrès dernièrement, et le point c'est que la l'Europe de l'Ouest, c'est quand même le vieux continent et c'est nous du fait de notre position sur la Terre, qui vont prendre pas mal de dégâts aussi côté réchauffement climatique.
Ah parce que du coup on va être une zone qui est plus sèche euh derrière alors pas autant que certaines zones au niveau des tropiques. Là ça va être une autre paire de manche. C'est un autre impact et on a on parle d'écologie. Moi je me rappelle au collège on parlait déjà d'écologie, c'était en des années 90 hein?
Ça ne date pas d'aujourd'hui ceux qui sont saoulés ça fait déjà un moment qu'on en parle. Euh c'était le moment de Chirac avec la maison brûle. Et tout ça je m'en rappelle encore. Le prof d'anglais nous en parlait tout le temps. Et du coup on est plus plus on a quelque chose où il y a une notion écologique qui a monté de plus en plus dans l'Europe de l'Ouest.
Parce que si tu regardes les pays qui se bougent c'est France, Angleterre, Hollande, Allemagne, tu vois, c'est l'Europe de l'Ouest. Derrière, c'est sympa et là, j'ai commencé à participer à des conversations w3C. C'est l'organisme qui essaie de standardiser tout ce que vous avez sur le web. Ce qui fait que les navigateurs sont compatibles, c'est aussi W3C. Ils sont en train de rédiger un article qui devrait paraître sur le modèle actuellement c'est la France, ce sont les plus avancés, que ce soit au niveau associatif, entreprise ou gouvernement malgré tout. Et c'est un exemple. Par exemple pour le référentiel d'accessibilité et on a un référentiel en France qui a été copié sur le Mondial, là il risque de se passer l'inverse. Donc c'est le référentiel général d'éco-conception des services numériques, le RGESN qui est une première étape qui a sa deuxième itération. Ça devient un exemple pour globaliser derrière. On a inversé la chose et en France on a quand même une bonne filière scientifique qui fait que on a on a toujours été à peu près bon en informatique. Et si vous regardez les gens qui travaillent dans l'IA et la Silicon Valley c'est souvent des français. D'ailleurs chez Facebook, c'est un Français, le chef.
J'en profite juste pour rappeler que si vous avez des questions, on a encore quelques minutes pour les prendre donc c'est le moment ou jamais.
Sinon moi je vais commencer à attaquer mes questions de la fin. Youen si je te dis Slow Marketing, tu penses à quoi ?
Ah je vais la préparer celle-là c'est vrai. En fait moi je dirais écrire pour des humains pas faire du contenu pour faire du contenu c'est pas faire la course mais écrire de manière régulière et constante pour des humains. Pour essayer d'intéresser les gens derrière et pas faire dix posts instagram parce que il faut remplir parce que l'algo et tout ça le problème c'est des algos des des réseaux sociaux en vrai qui poussent à que ça soit le plus frais possible dessus. Mais en vrai, c'est écrire pour des humains et à notre rythme.
Super intéressant. Et ma question de la fin généralement, c'est une question assez ouverte sur si tu avais un invité à me recommander, mais j'ai envie de rajouter un petit point en plus parce que c'est un sujet qu'on a discuté sur l'obsolescence structurelle en termes de technologie.
Et moi je pense que j'aimerais bien faire un focus sur la saison trois sur le côté plus impact sociétal et justement discuter de ces sujets là de en fait arrêter de vouloir forcer les utilisateurs à faire toutes les mises à jour possible pour que un site ou leur application bancaire fonctionne bien. Est-ce que t'aurais des recommandations de personnes avec qui je pourrais discuter de ce sujet ?
Alors du coup j'ai quatre personnes alors moi ma réponse initiale celle là que j'avais préparé c'était Aurélie Baton de Designer Ethique avec Anne Faubry qui étaient les deux rédactrices qui ont fait la première version du guide des designers éthiques qui est un guide super pratique quand on fait des l'écoconception pour les utilisateurs pour éviter des dark patterns et tout ça. C'est pour parler parcours utilisateur, comment on fait un parcours utilisateur pour les gens et sans surconsommer toutes les ressources. En gros, c'est c'est leur spécialité et elles ont une histoire intéressante et je t'invite à les inviter. Sur ton autre sujet, il y aura deux personnes que tu pourrais inviter, tu as alors je ne me souviens plus de son nom, mais c'est Adrien, le fondateur de Common.
C'est du leasing de téléphone et d'ordinateur qui sont optimisés pour être réparés derrière. Et la dernière c'est Agnès qui fait partie de fairphone, elle dirige l'équipe logiciel. Et je sais pas si tu vois il y a la semaine dernière il y a eu la pas mal de critiques sur le côté Apple. En fait le vrai enjeu, chez Apple, c'était le fait que ios 7, tous les téléphones avant le l'iPhone XR ne sont plus compatibles. Ce qui fait que il y a beaucoup de téléphones dans deux ans ça sera des des briques parce que les applications ne tourneront pas dessus. Et la problématique de tout ce qui est au téléphone et continuer avec, c'est qu'il n'y a pas assez de stock.
Donc là ça t'enlève du stock qui sera plus utilisable. Et les ce que fait l'équipe d'Agnès, alors ils le ils peuvent le faire pour Android parce que c'est Open Source c'est plus libre et il y en a d'autres qui font ça aussi. C'est une équipe qui fait que le nouvel Android il fonctionne sur les plus anciens téléphones sur le fairphone deux, trois quatre et cetera et c'est pas c'est pas un gros budget ils sont c'est pas une équipe de 100 ingénieurs qui fait ça, c'est un morceau du fond de la poche de Apple ou de Google quoi. Et c'est ce que son équipe faisait il y a quelques années. Je pense que ça s'est pas mal développé depuis donc ça pourrait être intéressant d'en d'en discuter.
Merci pour ces recommandations, Surtout que ça fait un petit moment que c'est des sujets qui me travaillent donc j'ai hâte de pouvoir faire ces épisodes.
On a une dernière question que je vais afficher. Puis on va conclure de Esteban: auriez-vous des recommandations orientations pour contribuer à la conception de ces modèles, associations ou entreprises.
Je vais bientôt faire un article là-dessus parce qu'il y a pas mal de types d'associations.
Moi, par exemple, je suis à l'association boavista.org. L'objectif, c'est de créer un bien commun pour que ce soit utilisable par tout le monde, sur comment mieux évaluer l'impact du numérique, pour augmenter l'état de l'art et il commence à avoir pas mal de collaboration justement avec les un peu les États-Unis, la Hollande et tout ça pour faire ça et ensuite vous avez d'autres associations vous avez GreenIT qui est plus sur le web de contenu et c'est peut-être l'association qui peut plus le faire influencer les lois. Mine de rien vous avez l'INR qui va beaucoup plus influencer les décideurs. Qui va avoir un discours prêt pour les décideurs, pour pour aider tout ça. En fait il y a quasiment une association par strate de l'entreprise.
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